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Visiophone connecté : quelques points pour réussir l’installation

Publié le 25 avril 2019

Promotelec vous présente les informations indispensables à connaître avant d’équiper un logement d’un interphone vidéo connecté.

Le CES 2019 a confirmé l’essor du marché des interphones vidéo connectés pour les maisons individuelles, faisant état d’une offre de solutions de plus en plus étoffée, notamment en France. Un certain dynamisme côté industriels qui suit l’intérêt croissant des ménages pour les équipements permettant de marier confort et sécurité dans leur habitat.

Pour les installateurs, cette multiplication des options est l’occasion de renforcer leur rôle de conseil auprès de leurs clients et de profiter des opportunités que permet la maison intelligente pour enrichir leur prestation et développer leur activité.

Car si l’installation de ce type d’appareils peut sembler facile à réaliser à première vue pour les non-initiés, la pose d’un interphone vidéo connecté, appelé aussi sonnette vidéo intelligente, nécessite bien l’intervention d’un professionnel, seul capable de garantir une installation et  un fonctionnement en toute sécurité.

Pourquoi installer un interphone vidéo connecté ?

D’un point de vue technique, le principe d’un visiophone connecté est similaire à celui d’un modèle traditionnel. Il s’agit pour l’utilisateur de voir, grâce à un écran dédié, qui sonne à sa porte et de lui permettre d’entrer si souhaité.

Seulement, quand un simple visiophone nécessite de l’utilisateur qu’il se déplace jusqu’au moniteur pour vérifier qui se trouve devant sa porte, l’interphone vidéo connecté permet de contrôler l’entrée directement depuis son smartphone, via une application, ou depuis sa tablette, et cela, peu importe où se trouve le résident.  Si quelqu’un sonne, l’utilisateur peut communiquer avec son visiteur et l’informer ainsi de son absence ou le laisser entrer.

Au-delà du caractère de confort de l’ouverture à distance, qui peut notamment s’avérer utile pour les personnes en perte d’autonomie, les visiophones intelligents sont un moyen efficace pour surveiller son logement en cas d’absence et se prémunir du risque de cambriolage.

Certains modèles disponibles sur le marché sont en effet dotés de détecteurs de présence, d’une alarme activable à distance, voire également d’une caméra infrarouge, pour prévenir les intrusions, de jour comme de nuit. D’autres produits vont même jusqu’à proposer une fonction « simulateur de présence » pour renforcer la protection du logement.

Quelles précautions prendre avant d’équiper un logement ?

  • Choisir entre une solution filaire ou sans fil. Installer un produit à connexion filaire engendre les travaux électriques adéquats : dans le cas où une sonnette est déjà présente, on utilisera les câbles déjà en place pour l’interphone actuel afin de brancher le nouvel équipement pour l’alimenter en électricité sur le circuit existant.

Un interphone sans fil, alimenté avec des piles, permet de se soustraire à ce type de travaux mais demeure cependant moins fiable sur la durée.

  • Veiller à avoir une connexion internet Haut débit. La connectivité de l’interphone vidéo intelligent se fait par Wifi. Il est donc impératif de s’assurer de la bonne connexion du logement de votre client pour garantir une qualité de fonctionnement optimale du matériel (son et image). De plus, la connexion Wifi nécessite de garder une certaine proximité entre l’interphone et la box.
  • Protection contre les intempéries. Même si les interphones prévus pour l’extérieur disposent d’un indice de protection contre l’eau prévu pour un usage en extérieur, il convient de protéger la platine de rue des intempéries en choisissant un emplacement où l’interphone sera peu exposé aux agressions potentielles, mais aussi en l’équipant d’une casquette de protection qui empêchera toute infiltration d’eau à l’intérieur de l’appareil.

Accessibilité + vidéosurveillance : quelles sont les règles ?

Les systèmes de contrôle d’accès au logement sont encadrés par la loi Handicap du 11 février 2005 et quelques arrêtés, dont celui du 24 décembre 2015, qui prévoit :

  • Les équipements, les dispositifs de commande et de service situés sur les cheminements extérieurs ainsi que dans les parties communes doivent pouvoir être repérés, atteints et utilisés par les personnes handicapées. La disposition des équipements ne doit pas créer d’obstacle ou de danger pour les personnes ayant une déficience visuelle.
  • Ces équipements et dispositifs doivent être repérables notamment grâce à un éclairage particulier ou à un contraste visuel.
  • Ils doivent être situés à plus de 0,40 m d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle à l’approche d’un fauteuil roulant, et à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m.

L’enregistrement des images sur l’espace public, que permettent certains interphones vidéo, est quant à lui formellement interdit par la loi. Les particuliers ne sont autorisés qu’à filmer l’intérieur de leur propriété (maison et jardin), dans la mesure où cela ne porte pas atteinte à la vie privée des personnes filmées.

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