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Publié le 16 octobre 2017
Si la Règlementation thermique 2012 a permis d’avancer dans la construction de bâtiments plus vertueux, en imposant des exigences en matière thermique et d’isolation, la RT 2020 devrait permettre d’aller plus loin puisqu’elle prévoit d’intégrer la production d’énergie ainsi que l’empreinte environnementale du logement à son cahier des charges. Retour sur ces règlementations.
La lutte contre le réchauffement climatique place le bâtiment en première ligne des postes à réformer pour garantir des résultats efficaces, ce secteur représentant 43 % des consommations énergétiques nationales et 25 % des émissions de CO2.
La construction de bâtiments neufs s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique responsable et durable, en phase avec les ambitions fixées par la loi de transition énergétique et l’accord de Paris sur le climat. La RT 2012, et bientôt la RT 2020, accompagnent les filières du bâti dans l’adoption de normes énergétiques plus sobres et dans l’opération de ces changements stratégiques.
Promulguée en 2015, la loi de transition énergétique pour la croissance verte garantit la généralisation des bâtiments à énergie positive à l’horizon 2020. Pour ce faire, une nouvelle règlementation applicable à toutes les constructions neuves entrera en vigueur dès 2020 avec l’objectif principal d’atteindre un niveau passif en matière de consommation énergétique.
Cette nouvelle règlementation est l’outil sur lequel compte s’appuyer le gouvernement pour développer les bâtiments à énergie positive (BEPOS), ces bâtiments pensés dans le cadre du Plan Bâtiment durable qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Pour honorer les ambitions annoncées, la RT 2020 fixera plusieurs exigences auxquels seront soumis les bâtiments dont notamment :
Le concept de BEPOS porte avec lui de grandes perspectives en termes d’autoconsommation énergétique, un mode de fonctionnement qui devrait largement profiter de ces nouvelles constructions pour se multiplier.
Afin d’anticiper la prochaine règlementation, une expérimentation et un label ont été lancés en 2016 par les ministères de l’Environnement et du Logement.
Baptisé « Énergie Positive et Réduction Carbone E+C - », ce label réunit pour la première fois des exigences en termes de performance énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre sur la construction et l’exploitation du bâtiment.
Délivré par les certificateurs accrédités, comme Promotelec Services, ce label fixe 8 niveaux au travers de 4 niveaux de performance énergétique et 2 niveaux de performance carbone.
Le label définit deux niveaux de performance relatifs aux émissions de gaz à effet de serre :
Avant l’arrivée de la RT 2020, la RT 2012 est la règlementation thermique applicable à tous les permis de construire déposés depuis le 1er janvier 2013 pour les bâtiments résidentiels.
L’objectif principal de cette règlementation est d’avoir une consommation d’énergie primaire de maximum de 50 kWhep/(m².an) en moyenne pour les bâtiments neufs, appelés alors « Bâtiment basse consommation » (BBC).
Pour développer un projet de bâtiment basse consommation (BBC), la RT 2012 définit 3 objectifs de résultats à respecter :
Outre les exigences de résultats, la RT 2012 s’appuie sur plusieurs exigences de moyens : maîtrise de la perméabilité à l’air, utilisation des énergies renouvelables et éclairage naturel minimal.
La perméabilité à l’air des bâtiments prend une place prépondérante avec la nouvelle réglementation thermique. Un bâtiment dont l’étanchéité à l’air est peu performante peut voir ses besoins de chauffage augmenter de plusieurs kWhep/(m².an) en comparaison avec une réalisation de qualité.
Voilà pourquoi, selon l’arrêté du 26 octobre 2010 et l’arrêté du 19 décembre 2014, l'étanchéité à l’air du bâtiment doit être justifiée au choix :
Les valeurs seuils pour le secteur résidentiel sont de 0,6 m3/(h.m²) en maison individuelle et de 1 m3/(h.m²) en immeuble collectif.
Autre exigence, afin de garantir le confort d’habitation, la place de l’éclairage naturel et la qualité architecturale de la construction, la surface totale des baies doit observer un seuil minimal correspondant à 1/6ème de la surface habitable du bâtiment.
Par ailleurs, la RT 2012 impose le recours aux énergies renouvelables pour les maisons individuelles ou accolées.
L’arrêté du 26 octobre 2010 (art. 16) donne les diverses possibilités auxquelles le maître d’ouvrage peut opter :
La RT 2012 introduit une obligation de dépôt d’une attestation thermique à deux étapes de la construction. Cette double manœuvre vise à certifier le respect de la RT 2012.
L’attestation thermique doit désormais être produite à deux étapes de la construction :
Cette attestation émane d’une des professions suivantes : diagnostiqueur DPE, contrôleur technique, architecte ou organisme certificateur si le bâtiment fait l’objet d’une certification.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment