La seule association à but non lucratif engagée pour plus de confort et de bon sens dans l’habitat.
Publié le 20 octobre 2022
Grâce à leurs fonctionnalités avancées, les appareils de chauffage électrique direct trouvent leur place dans les projets neufs, comme en rénovation. Les technologies en matière de régulation et d’électronique de pilotage, capteurs inclus, sont en phase avec les attentes de performance énergétique tout en s’adaptant aux besoins de confort.
Historiquement, il ne faut pas oublier que la régulation des radiateurs électriques a été la première fonction de confort et de performance énergétique à gagner en précision. Le célèbre bilame peu précis (et bruyant) a cédé la place à une régulation électronique, qui assure une parfaite régularité de la température.
Les fluctuations de température et ses conséquences sur le confort de l'occupant, voire sur la facture énergétique (un écart d'un degré sur la température de chauffage équivaut à un écart de consommation de 7 %) appartiennent au passé.
La régulation agit d'une façon dite de tout ou rien sur la puissance de chauffage ou selon un mode appelé chrono-proportionnel, c'est-à-dire en lissant le temps de commutation sur une période donnée.
Aujourd'hui, le chauffage électrique intelligent utilise certes encore le principe physique de la convection, couplé à celui du rayonnement, mais en dehors de cela, les corps de chauffe électriques directs prennent leur marque à plusieurs titres.
Au fil des avancées, les fabricants ont su mettre au point des fonctions périphériques permettant d'adapter au mieux la quantité d'énergie délivrée en rapport aux besoins réels (prise en compte de l'inertie du logement et de tous les apports gratuits).
Le gain apparaît alors grâce à l'interactivité entre le corps de chauffe, son environnement proche et l'utilisateur : détection d'ouverture de fenêtres, détection de présence et indicateurs de consommation. Ces fonctions sont soit intégrées au corps de chauffe sans nécessiter le tirage de câbles supplémentaires, soit déportées.
En détectant une brusque chute de température, le pilote du corps de chauffe en déduit une ouverture de fenêtre. Il se place alors en repli (ce qui équivaut généralement au mode hors gel), en attendant une remontée de la température de la pièce du fait de l'inertie du bâti lorsque l'ouvrant sera refermé.
Le gain énergétique d'un bâtiment équipé de la détection d'ouverture de fenêtre peut être estimé à environ 4 % et plus largement entre 3 à 7 % en fonction de l'enveloppe et de l'inertie du bâtiment.
Les appareils certifiés NF Electricité Performance 3* + œil intègrent cette fonction de détection.
Détecter la présence de l'occupant est vraisemblablement le moyen le plus efficace de réduire la consommation énergétique pièce par pièce, tout en assurant un confort global.
L'information de présence/absence est traitée par une unité électronique qui décide du mode de chauffage à appliquer en lien avec une programmation et une temporisation donnée.
Les solutions de détection d'occupation doivent être intégrées aux appareils de chauffage afin d'optimiser la fonction. Mais dans tous les cas, la programmation reste prioritaire en cas de détection de présence. Par exemple, une programmation de base "éco" ne fera pas l'objet d'un passage automatique en mode "confort".
Le gain estimé sur la facture de chauffage, lié à la détection de présence/absence, est d'environ 20 %, aussi bien pour les maisons individuelles que pour les immeubles collectifs
L'indicateur de consommation permet d'avoir immédiatement une visibilité sur le niveau de consommation d'énergie lié à la température demandée. Il ne s'agit pas d'une mesure au sens comptable du terme, mais bien d'une indication de tendance : de "je consomme peu" à "je consomme trop".
Ce suivi de consommation énergétique de premier niveau permet de réaliser une économie significative pour les usagers. La notion de consommation étant immédiatement perçue, l'utilisateur peut alors régler ses dispositifs de chauffage en temps réel. Les solutions d'indication peuvent être de nature centralisée ou déportée au niveau de chaque émetteur de chauffage.
Au niveau du corps de chauffe, le gain apporté par cette fonction est valorisé par un passage de la classe B à la classe A selon la norme NF EN 15232. Plus concrètement, il correspond à 8 % d'économie d'énergie.
La régulation électronique vient remplacer la régulation mécanique et permet d’ajuster automatiquement la température en fonction du besoin défini par l’utilisateur, au dixième de degré près, en effectuant un contrôle toutes les 40 secondes.
Ce dispositif prend en compte les évolutions de la température extérieure ainsi que les apports gratuits de chaleur (soleil, éclairage, appareil de cuisson, etc.). Un système de régulation électronique se traduit par 15 % d’économie d’énergie par rapport à une régulation mécanique.
La programmation par appareil est davantage adaptée aux petits logements, équipés au plus d’un ou deux émetteurs.
Au-delà, la programmation centralisée permet de régler la température de consigne au jour le jour, à la semaine ou au mois, en fonction des différentes pièces ou zones définies et du rythme de vie des occupants.
En technologie radiofréquence ou par courant porteur en ligne (en rénovation), par fil pilote et/ou par bus de commande (pour le neuf), les solutions de programmation s’adaptent à toutes les configurations de logements.
Actionnée par une simple touche "auto", cette fonction permet aux appareils d’analyser le rythme de vie des occupants et les caractéristiques du logement, grâce à un algorithme intégré. Ils adaptent ensuite d’eux-mêmes leur fonctionnement en conséquence.
Les émetteurs, équipés de capteurs, peuvent désormais communiquer entre eux : en cas d’absence, d’ouverture de fenêtre ou de changement de température détecté par un appareil, celui-ci transmet l’information aux autres émetteurs, qui reproduisent la commande ou coupent le chauffage dans la pièce.
Paramétrer sa présence dans le logement est une première approche permettant d'abaisser la température en période d'inoccupation.
Centralisée au niveau d'un gestionnaire de type fil pilote ou radio, ou d'un gestionnaire d'ambiance, l'interface de programmation peut aussi se trouver localement sur le corps de chauffe.
L'unité électronique gère alors le mode d'un ou plusieurs corps de chauffe, voire de plusieurs zones données (par exemple : zone jour/zone nuit). La régulation en température restant individuelle à l'échelle de chaque pièce.
La programmation est une des missions du système de gestion d'énergie, qui peut également être une porte d'entrée au pilotage via les fonctions automatisées de la maison. Cette solution ouvre la voie au pilotage à distance, véritable source d'optimisation énergétique.
Disponibles sur le marché depuis plusieurs années, les box domotiques permettent un pilotage global de tous les équipements connectés du logement, géré de près ou à distance à partir d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette.
Grâce à la gestion du chauffage, on peut adapter la température pièce par pièce, passer la maison en mode éco et éteindre les veilles en appuyant sur un bouton, qu’on soit sur place ou non.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment